Médicaments et cotation de la dépendance
« Un patient incapable de prendre seul ses médicaments peut-il être coté en dépendance ? »
On ne peut répondre à cette question que si nous répondons d’abord à la question :
Pourquoi le patient ne peut-il prendre ses médicaments ?
Il peut s’agir d’un problème physique.
Nécessiter d’écraser ou de déblistérer les médicaments. Dans ce cas c’est la variable alimentation qui est questionnée et la réponse nous est donnée dans AGORA :
« La question que vous posez concerne la préparation des médicaments. Elle n’entre pas dans le champ de la variable « alimentation » qui ne concerne que la nourriture (« les repas ») … »
(Christine DEPERETTI le 05 janvier 2015 à 17h45 # 108265)
Les médicaments ne doivent donc pas être pris en compte pour la cotation de la variable « alimentation ».
Il peut s’agir d’un problème cognitif
La communication concerne les deux sous-actions suivantes :
- la compréhension d’une communication verbale, visuelle ou auditive ;
- l’expression claire du langage verbal et non verbal.
(Guide méthodologique 2018)
On peut envisager une dépendance pour la prise de médicaments liée à des difficultés de compréhension mais il parait « léger » de justifier cette dépendance uniquement par ce fait. Peut-être dans certains cas cela peut-il justifier seul, une supervision donc une cotation à « 2 ».
Le comportement
« Il inclut une seule action, l’interaction sociale, définie comme la capacité à s’entendre avec les autres et à participer aux situations sociales ou thérapeutiques hospitalières pour assurer ses besoins propres, tout en respectant ceux des autres. »
(Guide méthodologique 2018)
Un patient présentant un risque d’utilisation non appropriée des médicaments (refus de prises ou risque d’autolyse par exemple) peut relever d’une cotation du comportement :
- 2 pour une supervision,
- 3 si nécessite des négociations ou interventions,
- 4 si le comportement est totalement inapproprié.